Deux hebdomadaires islandais
Les Islandais de l’Amérique du Nord n’ont pas dû attendre longtemps avant d’avoir un nouveau journal en langue islandaise. Dans les deux ans qui ont suivi la fin de la publication de Leifur, deux nouveaux journaux hebdomadaires islandais nord-américains ont vu le jour. À cette époque, Winnipeg était la « capitale islandaise » de l’Amérique du Nord. Les succès des nouveaux journaux Heimskringla et Lögberg, publiés à partir de Winnipeg, ont confirmé ce fait.
Stefan Jonasson, rédacteur en chef du journal Lögberg-Heimskringla, discute de la création des deux journaux Heimskringla et Lögberg. Profitez de cet extrait audio avec transcription française.
Heimskringla et Lögberg ont tous deux été lancés comme des journaux hebdomadaires. Au début des années 1890, ils sont tous deux passés de quatre à huit pages. Dès le début, chacun des journaux s’adressait à un public particulier au sein de la communauté islandaise de l’Amérique du Nord. La survie des deux journaux indique que la communauté migrante islandaise était loin d’être uniforme en termes d’opinions politiques, religieuses et sociales.
Stefan Jonasson discute du lectorat des deux journaux Heimskringla et Lögberg. Profitez de cet extrait audio avec transcription française.
Les deux journaux répondaient aux besoins des migrants islandais vivant en Amérique du Nord. Ils ont aidé les Islandais à maintenir un esprit communautaire et un sentiment d’identité. Les contenus variés de Heimskringla et de Lögberg indiquent également le désir et les efforts de leurs lecteurs de s’impliquer dans divers aspects de la vie culturelle, politique et sociale nord-américaine.
Stefan Jonasson discute du rôle que les deux journaux Heimskringla et Lögberg ont joué au sein de la communauté islandaise de l’Amérique du Nord au fil des ans. Profitez de cet extrait audio avec transcription française.
Heimskringla et Lögberg ont connu de nombreux changements au fil des ans, tout comme leurs lecteurs. Finalement, les deux journaux ont également guidé la transition de la communauté vers l’anglais; nous reviendrons sur ce sujet dans un chapitre ultérieur de ce récit communautaire.


