Extrait audio d’une entrevue avec Jorundur Eyford, 1989

Image offerte par Dr Ryan Eyford
Audio : « Les Islandais de Winnipeg » – Jorundur Eyford, bande 1 de 4, 19 janvier 1989, Fonds de l’Icelandic Canadian Frón, Archives du Manitoba (1990-204)
Biographie : Jorundur Eyford est né le 2 août 1910 à Siglunes, au Manitoba. Ses parents étaient Framar Jónsson d’Eyjafjarðarsýsla, en Islande, et Baldrún Jörundsdóttir de Suður-Þingeyjarsýsla, en Islande. Jorundur est décédé le 4 mai 1997.
Durée de l’extrait audio : 2:24
Transcription audio :
Laurence Gillespie, intervieweur : À quel âge as-tu commencé à lire l’islandais?
Jorundur Eyford : J’ai commencé quand j’étais à peu près d’âge scolaire. J’ai commencé à lire petit à petit.
Laurence Gillespie : Lisais-tu l’islandais avant d’aller à l’école?
Jorundur Eyford : Non, pas du tout, non. On ne faisait pas d’efforts pour nous apprendre l’islandais, vous savez. C’était à nous de l’apprendre. D’une manière ou d’une autre.
Laurence Gillespie : Quels livres t’ont aidé à apprendre à lire l’islandais? Tes parents avaient-ils un livre en particulier qu’ils aimaient te montrer?
Jorundur Eyford : Oh, ils avaient Stafrófskver. Ouais. Et nous avions Lögberg, Heimskringla. Il y avait aussi Sólskin, une section de Lögberg. C’était pour les jeunes.
Laurence Gillespie : Qui était le responsable de cette section?
Jorundur Eyford : Je crois que le Dr Johannesson était le rédacteur en chef au départ.
Laurence Gillespie : Qui était le Dr Johannesson?
Jorundur Eyford : Il était un médecin éminent ici à Winnipeg.
Laurence Gillespie : As-tu déjà eu affaire à lui?
Jorundur Eyford : Pardon?
Laurence Gillespie : As-tu déjà eu affaire à lui?
Jorundur Eyford : Au docteur? Oh, oui, oui.
Laurence Gillespie : Comment l’as-tu connu?
Jorundur Eyford : Ma sœur a eu la diphtérie en 1921, et il est venu en traîneau à cheval avec un contremaître d’écurie de Lundar, à plus de 40 milles. C’était en janvier, et il lui a sauvé la vie. Personne d’autre n’a attrapé cette maladie.
Jorundur Eyford : Quel genre de rémunération aurait-il reçu pour ce genre de travail?
Laurence Gillespie : Pardon?
Jorundur Eyford : Quel genre de paiement aurait-il reçu pour faire ça?
Laurence Gillespie : Oh, je ne m’en souviens pas. Les taux d’écurie étaient de 35 $ pour le… C’est tout ce dont je me souviens. Le docteur était un bon ami de mon père. Il n’allait pas insister. Il était aussi très gentil.