Extrait audio d’une entrevue avec Caroline Gunnarsson, 1988

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Audio : « Les Islandais de Winnipeg » – Caroline Gunnarsson, bande 1 de 2, 27 novembre 1988, Fonds de l’Icelandic Canadian Frón, Archives du Manitoba (1990-204)
Biographie : Caroline Gunnarsson est née le 21 septembre 1903 à Suður-Múlasýsla, en Islande. Ses parents étaient Gunnar Gunnarsson de Gullbringusýsla, en Islande, et Gróa Þuríður Magnísdóttir de Suður-Múlasýsla, en Islande. Caroline est décédée le 20 mars 1994.
Durée de l’extrait audio : 2:29
Transcription audio :
Laurence Gillespie, intervieweur : On m’a dit qu’il y avait une librairie pas loin de là.
Caroline Gunnarsson : Oh oui. C’était une bonne librairie. Il y avait aussi un atelier de reliure.
Laurence Gillespie : Les deux au même endroit?
Caroline Gunnarsson : Oui, au même endroit. David Björnsson.
Laurence Gillespie : L’as-tu connu?
Caroline Gunnarsson : Oh oui. Je l’ai connu.
Laurence Gillespie : Pourquoi dirigeait-il la librairie?
Caroline Gunnarsson : Je suppose que c’était le travail qui l’intéressait. Et il pouvait faire beaucoup de bonnes ventes. Il vendait aussi des cartes de Noël islandaises avec des messages islandais. Ce genre de chose.
Laurence Gillespie : Combien de temps cette librairie est-elle restée en affaires? As-tu une idée?
Caroline Gunnarsson : Elle a duré un bon bout de temps. Les gens aimaient aussi se rencontrer à la librairie et parler à David.
Laurence Gillespie : Y avait-il assez de la place pour ça?
Caroline Gunnarsson : Oh oui, ce n’était pas petit.
Laurence Gillespie : Te souviens-tu à quoi ressemblait l’intérieur?
Caroline Gunnarsson : De la librairie?
Laurence Gillespie : Ouais.
Caroline Gunnarsson : Oh, c’était juste un magasin où il y avait des livres sur le comptoir. Je pourrais vous montrer un livre qu’il a relié pour moi.
Laurence Gillespie : Ce serait intéressant.
Caroline Gunnarsson : En fait, j’ai Skugga-Sveinn.
Laurence Gillespie : Skugga-Sveinn, cela semble très approprié pour un centre culturel islandais comme celui-là. Avait-il d’autres genres d’aide financière en plus des librairies et de l’achat de livres comme source de revenus?
Caroline Gunnarsson : Je ne sais vraiment pas s’il avait autre chose.
Laurence Gillespie : Sais-tu s’il y avait un autre endroit où acheter des livres islandais à l’époque?
Caroline Gunnarsson : Non… On pouvait les commander. Et les gens annonçaient souvent de vieux livres dans le journal, puis on les commandait.
Laurence Gillespie : Organisait-il des événements comme des lancements de livres ou quoi que ce soit dans sa librairie?
Caroline Gunnarsson : Oh non. Oh, j’en doute… Les lancements de livres, je pense, sont relativement nouveaux. Et les autographes et ainsi de suite.
Laurence Gillespie : Vendait-il des livres anglais dans sa librairie?
Caroline Gunnarsson : Je crois que oui.