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Des objets qui racontent l’histoire

La berceuse du Président Roosevelt

Au début du 20e siècle, le Triton Fish and Game Club est fréquenté par les grands de ce monde. Parmi eux figure le président américain Théodore Roosevelt. Amateur de rocking-chair, il n’hésite pas à faire voyager la sienne en train jusqu’en Mauricie. On peut encore aujourd’hui l’admirer dans le Club House de la Seigneurie du Triton. Avec ses accoudoirs en bois en forme de cygne, elle ne passe pas inaperçue près du foyer. Originalement en cuir, elle est aujourd’hui rembourrée de paille et garnie d’un inspirant tissu à thème.

Photo couleur d'une chaise berçante près d'un foyer dans une pièce au décor rustique.  Les accoudoirs se terminent en forme de cygne. Elle est garnie d’un inspirant tissu à motif de chasse.

Chaise du président Roosevelt à la Seigneurie du Triton, 2018

 

La cheminée du chalet n°1 de la Pourvoirie Goyette

La richissime pécheresse Anne Stillman a longtemps loué un territoire privé de 500 milles carrés pour assouvir sa passion de la pêche. Sur ce territoire, la Pourvoirie J.E. Goyette était réservée à son fils Alexander Stillman. De 1930 à 1983, Ernest Goyette en est le gardien. C’est dans le chalet n° 1,  avec sa belle cheminée de pierre originale, que les petits-enfants d’Anne Stillman ont fait leurs premiers pas.

Photo couleur, d'un camp en bois rond brun et rouge ayant une immense cheminée à droite de la porte d'entrée.

Cheminée du chalet no 1, à la pourvoirie Goyette 2018

 

Filet de pêche

Photo noir et blanc d'un filet de pêche.

Filet de pêche traditionnel, 1977-1978

Du plus loin qu’ils se souviennent, les Autochtones de la Mauricie ont toujours pêché au filet. Le grand chef du Conseil de la Nation Atikamekw, Constant Awashish, raconte encore aujourd’hui, que très jeune, il allait pêcher au filet avec son grand-père pour ramener à table de quoi nourrir la famille. Les anciens fabriquaient eux-mêmes leurs filets et ce savoir-faire ancestral est encore utilisé de nos jours par les Autochtones pour la pêche de subsistance.

Canot d’écorce 

En Mauricie comme ailleurs, les façons de fabriquer un canot d’écorce varient que l’on soit Algonquins ou Atikamekw. Une chose est certaine, le canot d’écorce fut le premier moyen de transport permettant de voyager sur l’imposant réseau de lacs et de rivières de la Mauricie. À la fois léger et résistant, il est parfait pour les portages et pour contenir de très lourdes charges. D’où l’envie de plusieurs de copier ce savoir-faire unique.

Photo de César Newashish dans son canot d'écorce.

César Newashish et son canot, 1977-1978

 

Pour en savoir plus sur la fabrication d’un canot d’écorce voir le documentaire produit par l’Office national du film (ce lien est externe) : wikwas timanikan César  – César et son canot d’écorce