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Vue aérienne de l'embouchure du canal de Soulanges à Pointe-des-Cascades
Vers 1958
Pointe-des-Cascades (Québec), Canada
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Credits:
© Société de recherches historiques de Pointe-des-Cascades

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3.3 Des ouvriers venus de loin



3.3 Des ouvriers venus de loin

La construction du canal de Soulanges exigea l'emploi d'un grand nombre de travailleurs. Le nombre exact d'hommes qui furent engagés sur les différents chantiers est malheureusement encore mal connu. Néanmoins, un article du journal La Presse, datant du 28 juillet 1899, nous apprend qu'au plus fort des travaux environ 1 200 personnes étaient réparties tout au long de cette immense réalisation. De ce nombre, outre la main-d'œuvre locale, plusieurs des travailleurs seront des immigrants nouvellement arrivés au pays en quête d'un avenir meilleur. D'origines italienne, irlandaise, belge, voire même finlandaise, ces gens issus des mouvements migratoires de la deuxième moitié du 19e siècle constitueront une force ouvrière essentielle à la réalisation du canal de Soulanges.

Credits:
Recherche et texte : Sébastien Daviau et Édith Prégent
© Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2011

16

Travailleurs, chevaux et locomotives sur le chantier du canal de Soulanges
Vers 1896
Comté de Soulanges (Québec), Canada
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Credits:
Fonds Pierre Clément
© Centre d'histoire La Presqu'île
P-213

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3.4 Un travail harassant



3.4 Un travail harassant

Travaillant près de 10 heures par jour, généralement de mai à septembre, les ouvriers exécuteront leurs tâches pour des salaires journaliers variant de 1,50 $ pour les manœuvres, à 3,25 $ pour les tailleurs de pierre et les maçons. Comme le souligne l'historien François Cartier, malgré l'utilisation d'une machinerie et d'un outillage sophistiqués (pelles mécaniques, derricks à vapeur, concasseurs, locomotives, dynamite, etc.), la majeure partie des travaux sera réalisée à main d'homme, soit au pic et à la pelle1. Les chevaux furent également mis à contribution. En plus de tirer les chariots contenant matériaux, terre, pierre, hommes et outils, ces animaux auront pour fonction de traîner les racloirs (scraper) utilisés pour retirer la partie supérieure du sol. Dans ces conditions de travail difficiles, il n'est pas surprenant que près de 22 ouvriers aient trouvé la mort lors de la construction du canal2.

1. François Cartier. Canal de Soulanges. D'un défi à l'autre. Les Coteaux, Société de développement du canal de Soulanges / Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 1999, p. 45.

2. Jean-Claude Dionne. « Canal de Soulanges : recension des accidents mortels survenus lors de sa construction ». Au fil du temps. Publication de la Société d'histoire et de généalogie de Salaberry, vol. 8, no 2, juin 1999, pp. 56-70.

Credits:
Recherche et texte : Sébastien Daviau et Édith Prégent
© Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2011

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Utilisation de dynamite pour la mise en place des fondations d'un pont routier dans la section 13
1898
Coteau-du-Lac (Québec), Canada
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Credits:
C. H. Puihey
Archives photographiques Notman
© Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal
MP-000.2400.87

19

Travailleurs utilisant des racloirs tirés par des chevaux
1899
Coteau-du-Lac (Québec), Canada
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Credits:
© Bibliothèque et Archives Canada
C-84188

20

Racloir utilisé lors des travaux de creusage du canal de Soulanges
Vers 1898
Pointe-des-Cascades (Québec), Canada
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Credits:
© Société de recherches historiques de Pointe-des-Cascades
Photographie : François Cartier